Les princes de Jingjiang sont issues d’une branche de la dynastie Ming qui décida de décentraliser les pouvoirs au XIV eme siècle. Ces souverains locaux administrèrent la région jusqu’au milieu du XVII eme siècle, lorsque les Mandchous prirent le pouvoir. Malheureusement, ceux ci profanèrent les tombes.
Le mausolée est conçu sur le modèle des tombeaux Ming de Pékin, mais avec des proportions plus modestes. Sur un axe nord sud, première cour avec porte du fond gardée par deux lions puis une Voie des Esprits entrecoupée d’un pont miniature qui n’est pas sans rappeler celui de la Cité Interdite de la capitale Chinoise. Certains détails du pont sont hautement symbolique, comme le vase d’abondance, le lotus symbole de pureté et celui de la pêche représentant l’immortalité. Bel ensemble de statues avec un couple de lions Suanni, béliers symboles de beauté, cavaliers, éléphants et quelques animaux fantastiques quasiment indescriptibles ! Les uns sont en fait des qilin, sortes d’unicornes symbolisant la paix, et les autres des bi’an, une espèce de croisement entre des tigres et des chiens.
La petite colline derrière est en fait considérée comme la sépulture des princes. On y trouve d’ailleurs des restes d’encens brulé en leur honneur. Enfin, ne manquez pas, avant de partir, ce curieux pavillon à droite de l’entrée principale. Totalement insolite, il abrite les corps conservés dans le formol du chef-adjoint Ming de la province du Guangxi et celui de son épouse, découverts dans la province du Hubei.
Comment s’y rendre :
A environ 10 km à l’est de la ville. Ouvert de 8h30 à 16h30, environ 3 euros l’entrée.