Il aura fallu plus de 2000 ans pour que les Chinois voient en l’île tropicale de Hainan autre chose qu’une ‘’porte de l’enfer ‘’ derrière laquelle étaient relégués les dignitaires en disgrâce. Profitant directement de la croissance économique, la plus petite province du pays tire aujourd’hui 80% de ses revenus du tourisme.
Ses visiteurs ne se limitent pas aux Chinois de la classe moyenne affublés de chemises bariolées. Professeurs expatriés, étudiants et hommes d’affaires ont compris que Hainan permettait d’échapper, en quelques heures et sans visa, aux hivers glacials, à l’air pollué et aux foules compactes du continent. Les voisins russes, eux aussi, affluent en si grand nombre que dans certaines stations balnéaires, toute signalisation (les menus des restaurants aussi) est en chinois et russe.
Pour la plupart des voyageurs, l’air pur, le soleil et les plages dorées sont les premiers attraits de l’île. Or, c’est dans les épaisses forêts des montagnes du centre que l’ont vient faire connaissance avec les Li et les Miao, qui furent les premiers habitants du Hainan. Les baies tranquilles, les villages traditionnels en briques et les luxuriantes vallées agricoles de la côte orientale en font un lieu aussi exotique qu’inexploré.
Hainan possède un bon réseau de transports publics, mais comme en témoigne son essor, le vélo demeure le moyen de locomotion le plus plaisant. L’île est vaste et si vous vous laissez guider par votre intuition, vous découvrirez des endroits peu visités.
A voir/A faire :
– Les plages de sable fin de Sanya.
– Trekking en vélo/pied dans la campagne de Bo’ao, avec ses villages traditionnels.
– Ballade dans l’une des plus belles forêts tropicales de Chine, aujourd’hui parc national forestier de Jianfengling.
– Un bain dans un hôtel de luxe aux sources chaudes de la montagne des sept Fées