Il faut un certain courage pour affronter l’ascension de la Grande Muraille de Pékin, mais il en faut certainement plus pour oser se soulager dans les toilettes publiques de Chine…
Les toilettes publiques en Chine continuent de faire l’objet de nombreuses plaintes, en particulier parmi les visiteurs étrangers, soit en raison de leur manque de propreté, de l’absence de cabinets clos pour les femmes, de l’absence de savon et/ou de papier et pas d’accès handicapé.
Face aux plaintes et à la mauvaise image générée, les autorités nationales s’efforcent d’améliorer l’accès aux lieux d’aisance proche des sites touristiques.
La Chine ne possède pas de norme nationale en la matière, mais en général, plus le site touristique est populaire, meilleures sont les toilettes.
Ainsi, la Commission d’administration de l’Environnement de Pékin, qui est responsable des toilettes publiques, a mis en place plusieurs mesures telles que la «règle des deux mouches», qui prévoit qu’une toilette ne peut pas accueillir plus de deux mouches et que le ratio des toilettes hommes/femmes doit être de 2-pour-1.
A Shenyang, dans la province de Liaoning, la ville a investi 5 milliards de yuans depuis 2008 pour construire des toilettes modernes. Désormais, il n’y a plus que 300 ou 500 mètres de distance entre les toilettes.
Tianjin a également remplacé ses vieilles toilettes. 71 toilettes publiques ont été construites dans les deux dernières années, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Et autre changement de taille: savon et papier sont disponibles.
Même si l’offre de toilettes aux normes occidentales s’est étendue et améliorée, il ne faudra pas être étonné de trouver, y compris dans les grandes villes, des toilettes à la turque (peut-être plus hygiéniques que les traditionnelles toilettes), quelques toilettes sans porte, sans savon ni papier…
La « règle des deux mouches » est absolument exceptionnelle !!
Et tout à fait véridique! 🙂