Le Shangri La, cette région mythique décrit dans le roman de James Hilton « Horizon Perdu »en 1933, se trouverait en réalité dans le district de Deqin dans le Yunnan. Cette affirmation décrété par le gouvernement chinois, après qu ‘une série d’expert l’ai établi en 1997 avec certitude, n’est plus discutée en Chine.
Dans ce fameux roman, un groupe de quatre voyageurs se retrouvent contre leur gré dans un lieu utopique dirigé par un Saint homme de 163 ans. Situé dans la magnifique et fertile vallée de la Lune Bleue, dominée par la silhouette pyramidale du mont Karakul. En cheminant « vers le sud -ouest depuis Pékin des mois durant », on arrive à destination, quelques centaines de kilomètres après une ville marchande du bout du monde… des coolies chinois déchargent leurs cargaisons de thés destinées aux Tibétains.
La localisation officielle dans le Deqin se base sur le fait que le mot Kawa Karpo revêt, à l’instar du mont karakul, la forme d’une pyramide. De même, les vallées rouge sang dont les fleuves coulent parallèlement correspondent avec le paysage du roman.
Une théorie plausible veut que, ayant écrit dans le nord-ouest de Londres, Hilton se soit inspiré pour ses descriptions des articles publiés par Joseph Rock dans le magazine National Geographic à propos de ses expéditions dans les coins reculés de Lijiang, Muli et Deqin. D’autres pensent que le Shangri-La de l’écrivain ne serait qu’une déformation du mot Shambhala désignant le paradis mythique du bouddhisme tibétain.
Depuis quelques années et le boom du tourisme dans cette région de la Chine, d’autres localités su Yunnan se sont manifestés pour prétendre au titre de Shangri La, comme Cizhong dans le district du Wexi , avec ses monastères tibétains et ses églises catholiques, ou encore Xionggu , bourgade a 40 km de Lijiang , dont l’ancien nom dériverait de « Shangri La ».
Quoi qu’il en soit, l’existence de Shangri-la reste encore métaphorique.
