De nombreux auteurs à la fois nationaux et étrangers ont écrits sur la Chine et la vie en Chine à différentes périodes de son histoire. Certaines de ces œuvres sont devenues des Best Sellers, nous racontant une histoire de Chine, ou plutôt une histoire des Chine, tant les points de vue sur cet immense pays sont différents. Voici une petite sélection d’œuvre à découvrir ou redécouvrir :
– Balzac et la Petite tailleuse chinoise de Dai Sijie, relate sur fond de Révolution culturelle, la découverte par deux adolescents de romans occidentaux qui les aideront, ainsi que la fille du tailleur local, à échapper à l’ennui du programme de rééducation. L’auteur a également écrit Complexe de Di, Par une nuit où la Lune ne s’est pas levée, Acrobatie aérienne de Confucius.
– La joueuse de go de Shan Sa, se déroule en Mandchourie lors de l’occupation japonaise. Une jeune fille et un agent secret japonais sont engagés dans une partie de go (jeu d’échec chinois), et dans un véritable processus de séduction. Shan San est également l’auteur d’Impératrice, Porte de la Paix Céleste et Les quatre vie du saule.
– Les Cygnes sauvages de Jung Chang, évoque le destin de trois générations de femmes confrontées aux événements tragiques du XXème siècle. Jung Chang a également co-écrit la biographie Mao : l’histoire inconnue.
– Anchee Min dans La Souveraine et La Concubine a extrapolé sur la vie de Cixi, l’impératrice et l’une des femmes les plus haies de l’histoire de Chine.
– Qiu Xialong, auteur de Mort d’Une Héroïne rouge, d’Encres de Chine, du Très corruptible Mandarin, de Soie et de Sang, de Cité de la poussière rouge et de la Danseuse de Mao, met en scène les enquêtes de l’inspecteur Chen, amateur de littérature, avec pour toile de fond les rues de Shanghai en pleine mutation
– La Montagne de l’âme de Gao Xinjian, un grand roman qui célèbre les années 80 en chine. Le narrateur fuit la capitale et part à la recherche de cette montagne. S’entremêlent alors histoires cocasses, histoires d’amour et histoires personnelles caustiques.
– Le Disque de jade, de José Fréches. Complots, trahison et femmes diaboliques, c’est le trio magique de cette épopée menée tambour battant au royaume du Qin, située au centre de la Chine, trois siècles av JC. Du roi Zhong au jeune Yiren en passant par Zheng et le fameux premier empereur Qin Shi Huangdi, José Fréches nous offre un panorama de rois fantoches, tous plus préoccupés par leurs concubines que par l’état de leur armée. Pourtant, cette période est riche en rebondissement et autres guerres avec les États voisins, qui tous fourbissent leurs armes pour vaincre enfin le Qin.
– Les Enquêtes du juge Ti, de Robert Van Guilk. C’est le Sherlock Holmes chinois, à l’époque Song. A travers ses pérégrinations, on découvre la Chine Impériale comme si on y était.
– La Condition Humaine, d’André Malraux. Un classique parmi les classiques. A Shanghai, en 1927, des communistes s’opposent aux nationalistes du Guomindang. Mais si le roman se déroule en Chine, les thèmes abordés sont eux universels, inscrits dans le mythe, comme cet Astor Hôtel qui existe toujours.
– Essais sur la Chine, de Simon Leys. Historien, observateur et sinologue, il est l’un des rares à avoir suivi avec précision l’évolution du régime communiste depuis ses premières heures. Écrits avec finesse, ses essais se dégustent comme des romans.
– Lettres de Chine, de Victor Segalen. Grand voyageur et défendeur de l’exotisme dans ce qu’il a de plus noble, Segalen a écrit toute une série de belles lettres à sa femme durant un voyage en Chine de 1901 à 1910, entre deux trajets en bateau, en chameau ou en train.