En montant vers le nord et la frontière chinoise. Cette église constitue le site le plus célèbre de Macao. Sa façade et son escalier monumental sont tout ce qui reste du « plus grand monument chrétien d’Asie ».
Entre 1602 et 1637, des jésuites, assistés de chrétiens japonais fuyant les persécutions de Nagasaki, bâtirent l’édifice sur l’une des sept collines de Macao. Celui ci était très réputé pour sa beauté et reçut des dons somptueux des plus grands rois d’Europe.
Matteo Ricci et de nombreux missionnaires y étudièrent le chinois avant de partir de Chine offrir leurs services à la cour des Ming en tant qu’astrologues et mathématiciens. En 1835, un incendie ravagea l’église n’épargnant que la façade et l’escalier monumental. On restaura le site en 1991.
La façade est surmontée de la crois de Jérusalem. Les niches inférieures abritent des statues de bronze (coulées à Macao dans une fonderie de canons). La Vierge Marie est encadrée d’anges et de fleurs, la pivoine représentant la Chine et le chrysanthème le Japon.
La crypte de l’église a été restaurée et aménagée en musée religieux. Au centre, on visite le tombeau du père Alessandro Valignano, fondateur de l’église et chef d’une mission envoyée par Rome au Japon. La crypte conserve des peintures religieuses, l’une d’entre elles montrant la crucifixion de chrétiens à Nagasaki, une autre l’archange saint Michel habillé en samouraï.