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Records de pollution!

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L’attrait de la nouvelle puissance économique mondiale est assombri par les risques pour la santé engendrés par les pics de pollution, de plus en plus récurrents dans les grandes villes.

Parmi les 3.000 expatriés qui passent leur temps libre à pratiquer des sports de plein air, comme ceux du Club de Rugby de Shanghai, les évaluations quotidiennes de la pollution atmosphérique dominent les discussions d’avant-match. Les parents également sont de plus en plus inquiets pour leurs enfants.

« La pollution affecte tous les sports pratiqués par les enfants», selon James King, directeur du club. «Les parents deviennent obsédés par les bulletins de niveaux de pollution émis par le gouvernement et ceux publiés sur le site Web de l’ambassade américaine et le consulat. Si un match est prévu et que la qualité de l’air est médiocre, les équipes sont parfois obligées de jouer avec moins de personnes car certains joueurs ne viendront pas ».
«Personne n’aime la pollution, mais il semble qu’il n’y a rien que nous puissions faire. Nous sommes dans un pays où les industries sont en pleine croissance. »

Shabi Gul, australienne et son mari autrichien, vivent à Shanghai depuis 13 ans. Avec deux enfants âgés de moins de 5 ans, le couple a décidé de plier bagages et d’aller respirer un air plus sain.
« Mes enfants semblent en bonne santé, mais nous ne préférons plus prendre de risques. On ne peut plus continuer à les faire grandir dans un pays où il vaut mieux passer le moins de temps à l’extérieur. Beaucoup de parents partagent la même inquiétude », selon Mme Gul.

Mme Gul organise des journées parents/enfants à Shanghai. Lors de la dernière édition, 20 familles devaient se présenter pour un déjeuner, mais seulement la moitié y ont participé.

« Ce jour-là l’indice de qualité de l’air était de 290 (50 ou moins est un niveau sûr); en tant que parents, vous ne voulez pas exposer vos enfants à ce niveau de pollution de l’air! »

Parmi les discussions des clubs et associations d’expatriés, celle de comment faire face à la mauvaise qualité de l’air est récurrente.
Certains expatriés bénéficient d’une allocation comprise entre 2 et 15% de leurs revenus totaux en cas de déplacement dans des villes comme Pékin et Shanghai.
Différents blogs d’expatriés mettent aussi en garde les nouveaux arrivants, en les exhortant à investir dans des masques anti-pollution.

Des applications pour smartphones, tels que China FreshIdeas font un tabac. Ces dernières compilent les bulletins de qualité de l’air des villes à travers la Chine, à partir des bulletins officiels du gouvernement des États-Unis et envoient des messages d’avertissement lorsque l’air devient irrespirable.

Et chez vous, l’air est-il plus frais?

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