Patrie de huit millions d’Ouigours, l’immense et rétive «Nouvelle Frontière» aux confins nord-ouest du pays possède davantage de liens culturels et ethniques avec l’Asie centrale qu’avec la chine Han. La langue parlée dans cette lointaine province appartient à la famille des langues turques et le mouton constitue la base de l’alimentation.
Les innombrables minorités, l’emplacement stratégique et l’instabilité du Xinjiang préoccupent grandement Beijing. Par ailleurs, la province est une poule aux œufs d’or grâce a sa superficie (1/6 éme de la Chine), ses abondantes ressources naturelles (30 % des réserves pétrolières) et le fabuleux héritage de la Route de la Soie. Des milliards de yuans ont été investis dans les infrastructures afin de réaliser une «Route de la Soie moderne» et de faciliter l’afflux de Chinois Han en quête d’opportunités de toutes sortes.
Il suffit pourtant de s’écarter à peine de la Nouvelle Frontière pour trouver les traces du passé. Le long de la Route de la Soie, les cités anciennes, le commerce des chameaux, les tempêtes de sable, les kebabs, les superbes mosquées en activité et l’hospitalité inégalée des Ouigours demeurent inchangés. Au nord, les nomades se sont un peu sédentarisés, mais ils continuent à se déplacer à cheval avec leurs troupeaux et parfois toute la famille.
Nombre de voyageurs viennent au Xinjiang pour les expéditions aventureuses qu’offrent le Pamir, les montagnes du Ciel, la route de Karakoram et le désert Taklamakan.
A voir/ A faire
– La découverte de l’ancienne Route de la Soie
– Les paysages époustouflants de route du Karakoram
– La vielle ville de Kachgar et de son dédale de maisons en adobe
– La vue panoramique sur les fabuleuses montagnes du Ciel au pâturage de Bayanbulak
Encore une région qui va perdre ça valeur écologique au nom du progrès. Dommage pourtant cela fait des siècles que l’homme et la nature vivant en parfaite harmonie. De plus c’est une région qui est fragile au niveau de son biotope.